Des scientifiques citoyens ont découvert un nouveau type rare de planète au-delà de notre système solaire qui fait environ deux fois la taille de la Terre et située dans la zone habitable, ou ‘Goldilocks zone’, autour de son étoile où de l’eau liquide pourrait exister à la surface de l’exoplanète.

‘C’est une découverte très excitante en raison de la façon dont elle a été découverte, de son orbite tempérée et parce que les planètes de cette taille semblent relativement rares’, a déclaré Adina Feinstein , étudiante diplômée de l’Université de Chicago et auteure principale d’un article décrivant la découverte . un communiqué de presse .

L’annonce a été officiellement faite lors de la réunion semestrielle de l’American Astronomy Society à Seattle lundi. L’article sera publié dans The Astronomical Journal.

La nouvelle planète s’appelle K2-288Bb et, comme la planète fictive de Tatooine de l’univers Star Wars , elle se trouve dans un système stellaire binaire. En d’autres termes, toutes les formes de vie extraterrestres à la surface de ce monde à 226 années-lumière sont souvent baignées par la lumière de deux soleils.

Toute cette lumière solaire supplémentaire pourrait ne pas correspondre au même niveau de soleil et de chaleur qui fait de Tatooine une planète désertique. C’est parce que K2-288Bb orbite autour du gradateur des deux étoiles naines M froides du système.

Les naines M s’accompagnent également d’une forte incidence d’ éruptions solaires potentiellement stérilisantes .

Si la planète n’est pas explosée par les radiations, cependant, un nouvel article sans rapport avec le co-auteur d’Abraham Loeb de Harvard suggère qu’elle pourrait recevoir juste assez d’énergie pour soutenir la vie. (Vous vous souvenez peut-être que Loeb a fait des vagues l’année dernière avec une étude suggérant que l’objet interstellaire Oumuamua pourrait en fait être une sonde extraterrestre .)

Loeb et le chercheur postdoctoral Mansavi Lingam concluent que les naines M de faible masse doivent être au moins un cinquième aussi massives que notre soleil pour soutenir la photosynthèse, l’accumulation d’oxygène et une biosphère vitale sur toutes les planètes en orbite dans leurs zones habitables. L’article devrait être publié dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society .

L’étoile de K2-288Bb atteint le seuil avec une masse qui équivaut à environ un tiers de celle de notre soleil. Une telle étoile est ‘théoriquement capable de maintenir des biosphères avec la même productivité que la Terre’, selon Loeb et Lingam.

Il est cependant beaucoup trop tôt pour dire avec certitude à quoi pourrait ressembler la surface de la nouvelle planète. Ce pourrait être une planète rocheuse relativement grande, ou ce pourrait être un petit monde gazeux semblable à Neptune, très différent du nôtre. Seules quelques exoplanètes de cette gamme de taille inhabituelle ont été découvertes jusqu’à présent.

L’histoire de la découverte de K2-288Bb est également intéressante car elle a été repérée en grande partie avec l’aide de volontaires examinant de leurs propres yeux les données de courbe de lumière du télescope spatial Kepler de la NASA, plutôt que d’être simplement captées par un logiciel analysant les données. Les scientifiques citoyens participant à un programme appelé Exoplanet Explorers ont pu repérer une planète que les algorithmes avaient manquée.

‘Il a fallu les yeux perçants des scientifiques citoyens pour faire cette découverte extrêmement précieuse et nous l’indiquer’, a déclaré Feinstein.

Cette découverte pourrait aider les astronomes à comprendre pourquoi il existe un écart dans le catalogue des exoplanètes connues entre les soi-disant ‘super-Terres’ et les ‘mini-Neptunes’.

Cela démontre également que bien que Kepler ne soit plus et que son successeur, le Transiting Exoplanet Survey Satellite , fasse déjà ses propres découvertes, le vaisseau spatial pionnier vit toujours grâce à ses données.